Aller au contenu

La Chine saisit 100.000 tonnes de viande périmée

Les services chinois de lutte contre la contrebande ont procédé à une opération qui a permis de saisir 100.000 tonnes de viandes mi-juin. Ce sont, en fait, des pièces pourries de poulet, bœuf et porc qui ont été retrouvés dans l’ensemble du pays. La première saisie a eu lieu dans un local de la province du Hunan où 800 tonnes de viandes avariées ont été répertoriées. L’ensemble de ces viandes serait évalué à 431.000 millions d’euros.

Des viandes décongelées à plusieurs reprises

media_temp_1432655362

 

En fait, les stocks de viandes provenaient des régions frontalières avec le Vietnam afin de s’échapper aux éventuels contrôles relate le gouvernement du Hunan, Yang Bo. Le directeur adjoint du Bureau de la lutte contre la contrebande de l’Administration des douanes de Changsha n’a pas manqué de donner son avis, face à la situation : « c’est très dangereux parce que les gens peuvent contracter des maladies potentiellement mortelles s’ils mangent des produits contaminés par des bactéries et des virus tels que la grippe aviaire ou de fièvre aphteuse, d’autant que la viande de contrebande est très souvent périmée ».

Selon toujours Yang Bo, les viandes étaient décongelées à plusieurs reprises, ce qui n’est pourtant pas favorable à la santé. Il se trouve que les trafiquants ne se souciaient guère des conditions de transport, car la viande était transportée dans des camions traditionnels sur de très longues distances entre le Hunan et la frontière Vietnamienne. « Du coup, la viande a souvent été décongelée à plusieurs reprises avant de finalement parvenir aux consommateurs » explique-t-il.

Un grand réseau de trafic de viandes

d69e74440e9fbbbe79862bcebb16dce9

Les médias d’Etat laissent entendre que les contrebandes achetaient de la viande « très bon marché » à l’étranger, qu’ils faisaient transiter par Hong Kong et le Vietnam. Ensuite, ils embauchaient des résidents des zones frontalières pour déplacer les produits vers d’autres villes frontalières chinoises, avant d’arriver à Changsha. Pour éviter la circulation d’autres marchandises de ce genre, les experts ont préconisé une surveillance accrue à travers tout le pays en renforçant les contrôles dans les zones frontalières.

Participer aux commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.