Le virus zika semble faire le tour de la planète depuis quelques temps. Si cette épidémie fait ravage en Amérique du Sud en ce moment, il s’est élargi sur d’autre continent en faisant accroître le nombre de victimes. D’ailleurs, des cas ont été récemment détectés en Afrique du Sud. Dans la majorité des cas, l’infection passe inaperçue. Notons que la maladie à virus zika est due à un virus transmis par des moustiques du genre Aedes, piquant en général le matin, en fin d’après-midi et en soirée. Elle se caractérise par une fatigue, une fièvre par nécessairement forte, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires dans les membres. Elle peut également se manifester par une conjonctivite ou par une douleur derrière les yeux, des troubles digestifs ainsi que par un œdème des mains ou des pieds.
Les femmes enceintes : les principales victimes du Zika
On distingue, deux types de complications causés par le virus zika. Ils concernent en particulier les femmes enceintes atteintes où des complications neurologiques et des malformations sur les fœtus sont perceptibles. Des microcéphalies qui se définissent par la taille anormalement réduite du crâne et des anomalies du développement cérébral ont été observées chez des fœtus et nouveau-nés de femmes enceintes lors des épidémies de Zika au Brésil et en Polynésie.
Les personnes âges ne sont pas épargnées
Toutefois, l’étude d’autres virus de la même famille que zika a révélé qu’ils sont également en mesure d’infecter d’autres victimes, notamment les personnes d’âges avancées. Avec le virus West Nile qui est de la même famille que Zika, la directrice de recherches à l’Institut Pasteur dans l’unité environnement et risques infectieux, Nathalie Pardigon fait part de ses recherches en expliquant que : « les personnes âgées tombaient malades plus souvent et plus gravement que les personnes jeunes ». A en conclure que « le système immunitaire répond moins bien avec l’âge », rajoute la scientifique en guise d’hypothèse.