Suite aux déclarations de l’ancienne championne olympique de Taekwondo mettant en cause son entraîneur, il semble qu’aucune allégation n’a pu être prouvée. De ce fait, ce dossier joue alors grandement en sa défaveur dans le monde du sport et apporte des conséquences inattendues.
Deux ans de suspension
La Fédération Française de Taekwondo a requis deux ans pendant lesquels la championne n’aura pas le droit de concourir. La personne qui présentait le dossier demandait même une sentence supérieure avec 3 à 4 ans de suspension. Néanmoins, c’est avec stupeur que Marlène Harnois apprend alors qu’elle sera écartée des futurs championnats du monde pour avoir révélé des faits graves qui ne devraient pas exister dans le monde du sport.
La canadienne d’origine estime ne pas avoir été entendue ou comprise par la Fédération et reste sous le choc d’une telle sanction à son égard, mettant sa bonne foi à l’épreuve. Cependant, elle n’est pas décidée à baisser les bras et bien décidée à obtenir justice.
Affaire à suivre
Marlène Harnois a bien l’intention de faire appel pour que soit reconnues les actions répréhensibles de son entraîneur français Myriam Baverel avec un harcèlement moral constat et une contrainte à effectuer un mariage blanc pour obtenir la nationalité française afin de pouvoir concourir sous les couleurs françaises.
Son entraîneur se défend de toutes ses accusations et invoque l’absence de preuves tangibles. Afin de trancher sur cette affaire, le ministère des Sports a confié aux bons soins du judoka Fabien Camus une enquête administrative complète qui devrait permettre d’éclaircir la situation. Le résultat de ses recherches est attendu pour la fin du mois de juillet, date proche, où de nouveaux éléments seront peut-être mis à jour.
La championne de Taekwondo a donc ici son plus difficile combat à entreprendre pour être entendue.