En matière d’immobilier, Toulouse ne connaît pas la crise. Son attractivité économique et son caractère universitaire attirent chaque année plus de 10.000 nouveaux résidents. Pour faire face à cette hausse démographique, la Ville Rose commandite de nombreux chantiers de construction. Ces efforts sont payants : en 2017, Toulouse a battu son record de vente de logements neufs. Même si les prix dans le neuf sont en hausse, la ville propose des rendements attractifs pour les investisseurs et un cadre de vie privilégié pour les acheteurs et locataires. C’est le cas notamment des écoquartiers, qui proposent des environnements doux, pratiques et conviviaux.
Toulouse détient le record du nombre de ventes de logements neufs
Dans la Ville Rose, l’immobilier, et particulièrement l’immobilier neuf, est au beau fixe. Toulouse est l’une métropoles de France où l’on vend le plus de logements neufs. L’année 2016 avait été exceptionnelle. Mais 2017 l’a été encore plus. Cette dernière a battu tous les records.
Près de la moitié des ventes enregistrées se concentrent sur la seule ville de Toulouse. On y observe 3.738 ventes à l’unité (contre 3.379 en 2016), soit une progression de +11%. Par ailleurs, les ventes de logements neufs dans l’aire urbaine toulousaine ont progressé de +6% par rapport à 2016.
Si l’on rentre dans le détail, les investisseurs concentrent près de 67% des ventes. À noter qu’à Toulouse, 64% des habitants sont des locataires. Les propriétaires-bailleurs peuvent donc s’adresser à divers profils, en fonction de la typologie de leur bien. Sachez que 42% des locations se font dans des studios, ceci en raison du caractère universitaire de la ville.
Les acheteurs et bailleurs sociaux, quant à eux, représentent respectivement 24% et 9% des ventes enregistrées. Toutefois, à Toulouse intra-muros, les ventes réalisées par les acheteurs ont progressé de +13%. Cette hausse s’explique par le dispositif “Accession Maitrisée”. Celui-ci permet de profiter d’une baisse de 20% des prix du marché. Cette spécificité toulousaine fait le bonheur des nouveaux acquéreurs dont le nombre devrait augmenter dans les années à venir.
Concernant l’ancien, le département a connu une hausse de +29,1% de ses transactions. Soit un total de 24.000 appartements et maisons vendus en Haute-Garonne.
Les prix des quartiers toulousains
Dans le neuf, ces résultats interviennent alors que les prix de vente enregistrent une hausse de +2,4% dans l’aire urbaine toulousaine. Ainsi, on observe un prix moyen de 3545€/m². À Toulouse intra-muros, on note une augmentation de +2% des prix, pour établir un prix moyen de 3682€/m².
Dans l’ancien, les prix n’ont pas suivi la même trajectoire. Par exemple, le prix médian du mètre carré aux Sept-Deniers a connu une hausse de seulement +1,3%, atteignant alors les 2.550€/m². Pour la très chic Côte Pavée, on note une baisse de -0,8%. Dans ce quartier, le prix médian du m² revient alors à 2.740€. Toutefois, l’annonce de la construction de l’Occitanie Tower près de la gare, a fait grimper les prix des logements dans les quartiers Bonnefoy et Matabiau. Par exemple, à Bonnefoy, le prix moyen au m² est de 2.580€, soit 18% de plus que l’année précédente.
Que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien, les quartiers du centre-ville restent toujours très prisés. L’attention des investisseurs est focalisée sur ces derniers. Certains permettent une mise en location rapide et un rendement des plus attrayants.
Le potentiel des écoquartiers toulousains
Les écoquartiers de Toulouse ont aussi le vent en poupe. Ils proposent des habitats écologiques qui se fondent harmonieusement dans leur environnement. Ces constructions “responsables” sont de plus en plus recherchées. En effet, ces cadres de vie, doux et conviviaux, profitent de commerces de proximité, d’institutions et de transports alternatifs. Par exemple, l’écoquartier Vidailhan à Balma dispose d’un réseau de bus en site propre pour rejoindre les stations du nord de Toulouse.
Les investisseurs voient en ces “villes de demain” des eldorados financiers. Points centraux des axes de développement des communes et des quartiers toulousains, ils attirent une population de plus en plus nombreuse. L’exemple de l’écoquartier Andromède est parlant.
Près de 4.000 personnes vivent à Andromède. À terme, plus de 10.000 personnes en feront leur lieu de vie. Pour que chacun puisse se loger, de nombreux programmes immobiliers se construisent, aussi bien des appartements que des maisons individuelles (parc privé et social). Les possibilités d’accession sont donc variées. Conçus pour favoriser un parcours résidentiel harmonieux, les logements sont faits pour s’y installer sur le long terme. Il y a donc peu de rotation des locataires, un avantage que les investisseurs ont bien compris.
Ville dynamique et pleine d’ambition, Toulouse souhaite donc concilier urbanisme et ruralité. Pour ce faire, elle mise sur ces constructions durables et respectueuses. De plus en plus tournée vers l’avenir, Toulouse possède un fort potentiel locatif. En effet, la ville et les investisseurs ne lésinent pas sur les moyens pour pallier sa hausse démographique. Malgré une légère hausse des prix, elle n’en reste pas moins attrayante.