Suite aux nombreux articles indiquant que le Fire Phone était un échec, le vice-président d’Amazon, Ian Freed, a tenu à préciser que contrairement aux autres fabricants de smartphones, l’essentiel de leurs gains n’étaient pas basés sur le seul produit et que cette estimation était donc erronée.
Le pouvoir du Firefly
Pour un seul achat d’un Fire Phone, son propriétaire a la possibilité d’accéder à l’un des plus gros catalogues de références en produits culturels. L’acquisition faite aujourd’hui va donc porter ses fruits sur le long terme car il saura qu’à tout moment, il pourra acheter le livre ou le CD qui l’intéresse en accédant très simplement à la boutique.
Le côté commercial de l’appareil est donc même plus important que la nouveauté au travers du Fire Phone. Pour le président d’Amazon, il n’est pas possible de parler d’échec à propos de ce produit car nul n’est en mesure de connaitre ses retombées en matière de ventes sur son portail.
Une double stratégie employée en Europe
Si le succès en termes de vente de smartphones a été faible aux États-Unis, Amazon s’attaque au pays de Shakespeare et de Nietzsche en ayant l’ambition d’intéresser les passionnés de lecture qui pourront compléter leur collection à l’infini grâce à un catalogue sans cesse renouvelé.
Ces premiers pays donneront le ton pour l’Europe et les autres pays devraient connaître l’arrivée du Fire Phone dans les mois suivants. De nombreux habitués d’Amazon en Europe avouent avoir hâte de pouvoir se le procurer afin de pouvoir profiter de la fonctionnalité du Firefly, qui est capable d’identifier un produit culturel même si aucune référence n’est apportée. Il donne donc accès à des documents écrits, audios qui étaient auparavant recherchés en vain par les personnes intéressées.
